Analyse des tendances du recrutement. Le second trimestre 2022 confirme notre analyse des perspectives d’embauche des entreprises dans un contexte volatile, incertain, complexe et ambigu (VICA). Une nouvelle rassurante. La note de conjoncture de la Banque de France réalisée auprès de 8500 chefs d’entreprise vient conforter ces perspectives. L’activité après avoir progressé en avril et mai a résisté au mois de juin. La Banque de France confirme la hausse prévisionnelle du PIB français de 2,3 % sur l’année. Les prévisions d’embauche des entreprises se maintiennent donc à un niveau global élevé par rapport aux années précédentes. Soulignons toute fois l’infléchissement des grandes entreprises dans les intentions de recrutement à fin juin. Tendances du recrutement : un marché dynamique en France comme à l’international Une forte majorité de nos clients poursuivent leurs investissements en recrutement d’hommes et de femmes de talent. Ainsi, ils espèrent améliorer la performance de leurs organisations dans un environnement complexe et relever les nouveaux défis humains, sociétaux et technologiques. Les missions de recrutement en France et à l’international (Europe, Royaume-Uni et Amérique du Nord) ont donc été soutenues sur des directions de « business development », du management des opérations et d’experts dans tous les secteurs d’activité. Le management de transition s’est également bien porté, orienté sur la conduite de projets opérationnels et le management relais. Plusieurs priorités vont maintenir la dynamique du marché du recrutement et de la gestion des talents tant sur le plan national qu’international sur ce second semestre : Rétention des managers les plus performants, formation au leadership et aux nouvelles pratiques managériales, recrutement de nouveaux leaders et d’experts, développement des jeunes talents et renfort des équipes opérationnelles par la mise à disposition de managers de transition expérimentés. Des difficultés de recrutement croissantes dans les Entreprises L’enquête de la Banque de France identifiait au printemps 2021 seulement 37% des dirigeants confrontés à ce problème. En Juin 2022, on relève le plus haut niveau jamais atteint avec une augmentation de 21 points. Les entreprises interrogées sont 58% à être concernées. Si tous les secteurs d’activité sont touchés, les difficultés de recrutement progressent davantage dans les secteurs de l’Industrie, du Bâtiment et du Conseil. Le second semestre sera riche d’enseignements sur l’évolution de la dynamique du marché de l’emploi. Ce dernier risque d’être notamment impacté par les fortes attentes salariales, un turnover plus important que les années passées, des secteurs à forte carence avec une mauvaise adaptabilité de l’offre et de la demande et l’impact des Papy-Boomers. Les attentes des Entreprises dans ce contexte inédit Les Dirigeants expriment les priorités suivantes dans le management de leurs organisations dans l’environnement actuel : La gestion des talents, enjeu majeur sur un marché en tension. La création de postes en RSE, engagement contribuant à part entière à la valorisation de son entreprise. La volonté de doter son entreprise des meilleures compétences dans chaque métier en France comme à l’international. L’amélioration permanente de la performance collective de ses équipes et de l’efficacité de son organisation. La poursuite de la transformation digitale avec les bonnes expertises. La plus-value d’un cabinet d’Executive Search comme FITCH BENNETT Partners et de son réseau international prend ici toute sa dimension. Il permet de conseiller et accompagner les entreprises à relever ces enjeux clés dans les domaines du recrutement et de la gestion des talents.
Mois : juillet 2022
Du CEO débordé au Slow Leadership
Du CEO débordé au Slow Leadership, la manière de gérer des situations issues d’un environnement en crise. Partenaire des entreprises dans le secteur de la recherche et le coaching de leurs collaborateurs, Fitch Bennett Partners, s’est penché sur le concept du Slow Leadership en rencontrant Murielle Machiels. Cette ex CEO débordée est maintenant adepte et formatrice au Slow Leadership. Lorsqu’elle fut nommée CEO d’une société dans le secteur des médias, elle savait que l’entreprise était en perte de vitesse, face à une digitalisation galopante et à des actionnaires soucieux de vendre rapidement à un prix acceptable. La première réaction de Murielle Machiels fut assez classique, même si exigeante : créer une stratégie digitale, adaptater l’organigramme, faire la chasse aux coûts et imaginer le lancement de nouveaux produits, le tout à un rythme effréné qu’elle s’est imposée en entrainant ses équipes dans la même chevauchée. Résultat ? Croissance du chiffre d’affaires, mais aussi faible réduction des coûts, augmentation de l’absentéisme et apparition des burn-outs. Elle-même sentait de fortes douleurs dans son corps, épuisée par l’énergie exigée. De nouvelles pratiques au service du Slow Management… L’échec n’était pas une solution, elle avait été engagée pour réussir. Alors Murielle décida de prendre une autre route, celle du Slow Leadership. Elle suivi alors des formations de coaching ontologique (cerveau, émotion et corps) complétées par d’autres formations. Elle s’appliqua à suivre ces nouvelles pratiques, puis à motiver ses équipes à les suivre. Avec succès, d’un côté les chiffres des marges progressaient, mais aussi le taux d’absentéisme et les burn-outs ont fortement chuté. Fitch Bennett Partners, dont le logo intègre les mots « Happy People, Happy Company » s’est intéressé à mieux comprendre… et Murielle nous a confié : la méthode consiste à ralentir, organiser des pauses régulières pour gérer l’état mental avant chaque action, d’être créatif avant d’être opérationnel, de gérer son énergie et ses craintes, de lâcher du lest pour pouvoir se concentrer, de faire confiance plutôt que contrôler, de déléguer (empower) plutôt que prendre en main et de créer un environnement où chacun peut s’épanouir. Trop beau pour être vrai ? Murielle a quitté l’entreprise après la vente pour lancer son projet de formation (QiLeader.com). Plus de 1000 cadres ont suivi cette formation à la demande des entreprises, dont certaines sont également clientes de Fitch Bennett Partners. Cette pratique contribue notamment à attirer les meilleurs candidats. Jean-Paul BissenManaging Partner Benelux